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- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 2006-10-03 | | « La France et l’espace francophone représentent un espace privilégié » ainsi s’exprimait madame Sanda Maria Ardeleanu, pro-recteur de l’université de Suceava, à l’occasion du 14 juillet 2006, dans un entretien réalisé par Magda Axon et paru dans le journal „Crai nou” de Suceava, dont voici un extrait : Madame le professeur universitaire et docteur Sanda Maria Ardeleanu, pro-recteur de l’université Etienne le Grand de Suceava, considère qu’au-delà du 14 juillet, fête nationale de la France, nous devrions penser à ce pays d’une manière plus spécifique. „je crois que chacun d’entre nous devrait adresser une pensée et un sourire à ce peuple, à la civilisation et à la culture françaises, auxquelles nous sommes attachés par des liens visibles et moins visibles, et qui ont marqué l’histoire de notre destin de tant de façons.” Pour l’université sucevène, 2006 est l’année de la francophonie, „depuis 2001, l’université de Suceava est membre de l’Agence des Universités Francophones et cette année signifie une intensification des manifestations pour promouvoir les valeurs de la francophonie dont il fut question bien davantage encore à l’occasion des „Journées de la Francophonie”, organisées par l’université , et qui a vu sa dixième édition cette année.” (Programme des „Journées de la Francophonie à Suceava” mars 2006, X° édition ) La direction de l’université s’attache à intensifier ses moyens pour la promotion et la recherche en langue française, au premier rang desquels figure l’argument fort d’un partenariat privilégié avec la France, se traduisant par des accords bilatéraux dans le cadre des programmes européens, dans des manifestations scientifiques, des actions culturelles, mobilité des enseignants, mobilité des étudiants, colloques nationaux et internationaux, projets de coopération scientifique, etc...” par conséquent, l’université marquera le sommet d’automne de Bucarest des 28 et 29 septembre par la remise du titre de "Doctor Honoris Causa" à une personnalité française. „Il s’agit de monsieur Jean-Yves Conrad, écrivain et journaliste parisien, qui n’a cessé de promouvoir les valeurs et la culture de la civilisation roumaine.” * Jean-Yves Conrad a reçu le titre de « docteur honoris causa », décerné à l'unanimité le 13 avril 2006 sur la proposition du recteur de l'université de Suceava (Roumanie), Adrian Graur. Ce titre universitaire récompense la contribution exceptionnelle de Jean-Yves Conrad à la culture roumaine, aux relations franco-roumaines et à la francophonie. La cérémonie de Laudatio se tiendra le 3 octobre, juste après la cérémonie de lancement de l'année universitaire. Du côté universitaire, le jury est composé de Monsieur le Recteur, de son adjointe Madame Sanda-Maria Ardeleanu, professeur de littérature française, de Monsieur l'académicien Eugen Simion, ancien président de l'Académie roumaine, et de Monsieur l'académicien Marius Sala, un des plus grands linguistes roumains. Pour la cérémonie Jean-Yves Conrad a également choisi le recteur de l'université de Cernauti, celui de l'Université de Chisinau, monsieur l'académicien Basarab Nicolescu, son directeur de collection chez Oxus, et de Monsieur Sabin Pop, ambassadeur de Roumanie à Paris. Monsieur l'académicien Razvan Theodorescu et le directeur de la filiale Distrigaz Sud à Bucarest seront aussi présents, ainsi que Madame Simona Modreanu (traductrice de l'ouvrage "Roumanie... capitale Paris" en roumain). (source Internet :CIEF ) Cet hommage sera suivi par la présentation de trois livres – parus en 2006- ayant trait à des travaux de recherche universitaire en rapport avec la francophonie : Sanda-Maria Ardeleanu, Imaginaire linguistique francophone, Casa Editoriala Demiurg, Iasi, 2006; Elena-Brandusa Steiciuc, Horizons et identites francophones, Editura Universitatii, Suceava, 2006; Muguras-Albumita Constantinescu, Les contes de Perrault en palimpseste, Editura Universitatii, Suceava, 2006. Cette présentation est assurée par madame Irina Mavrodim, - grande traductrice et éminente francophone – et se terminera par un micro-récital intitulé „Chansons d’or” donné par le jeune baryton Andras Chiriliuc. C’est ainsi que se clôtureront les manifestations placées sous le signe de la onzième édition du Sommet de la Francophonie. * Laudatio : Nous sommes réunis aujourd’hui, chers invités venus de Roumanie et de pays étrangers, membres du Sénat de l’université Etienne le Grand, professeurs, étudiants et représentants d’institutions majeures de la vie culturelle et administrative, représentants des mass-médias locaux et nationaux, pour assister à la cérémonie où sera décerné le titre de « Doctor Honoris Causa » à Monsieur Jean-Yves Conrad, écrivain et publiciste français. Cet événement s’inscrit au sein d’une série de manifestations organisées par l’Université de Suceava, en l’honneur de l’Année de la Francophonie, hommage qui accompagne celui du XIème Sommet de la Francophonie qui vient tout juste de s’achever à Bucarest. Monsieur Jean-Yves Conrad est une personnalité culturelle de marque dans l’espace franco-roumain, grand amoureux, admirateur, et promoteur des valeurs culturelles et spirituelles, historiques et touristiques de la Roumanie, « sa terre d’adoption » à laquelle il appartient, selon sa propre expression. Depuis plus de trente ans, il milite infatigablement pour construire une image positive de la Roumanie, pour transmettre et maintenir les valeurs authentiquement roumaines à l’étranger, mû par une conviction sincère, contribuant, autant par ses écrits que dans ses actions, en Roumanie et en France, à l’accomplissement de notre désir d’adhérer à l’Union Européenne. L’activité culturelle, publicitaire et éditoriale de Monsieur Jean-Yves Conrad se compose de volumes, d’articles et d’essais en langue française, allemande, anglaise, roumaine, de traductions à partir du roumain et en roumain, de volumes bilingues. Des étudiants et professeurs de notre université ont eu le plaisir de rencontrer et de faire la connaissance de Monsieur Jean-Yves Conrad grâce aux conférences qu’il a données à Suceava en 2005, tout d’abord, puis lors de séminaires à l’Ecole Internationale d’Eté en 2006, quand, en qualité d’invité spécial, il présenta, dans une brillante langue roumaine, des fragments de son travail d’érudit Roumanie, capitale…Paris qui contient plus de 1500 noms roumains, personnalités remarquables de la France. Jean-Yves Conrad a honoré de sa présence différentes manifestations culturelles et scientifiques organisées par les Universités de Suceava et Chisinau, démontrant sans relâche à quel point l’univers roumain l’inspire et comme il s’en approche toujours davantage à travers sa culture, sa langue et son esprit. Monsieur Jean-Yves Conrad est né le 13 février 1955 à Nancy (France), la capitale des ducs de Lorraine, s’installa pour un bref laps de temps à Deuze (Moselle), localité où se trouve le plus grand cimetière militaire roumain d’Europe Occidentale, comptant 947 tombes de nos soldats faits prisonniers durant la première guerre mondiale. Cet endroit, marqué par le sacrifice des soldats roumains, laissera son empreinte dans la personnalité de l’homme et de l’écrivain Jean-Yves Conrad, expliquant quelque peu l’attraction qu’il ressentira plus tard vers la Roumanie. En 1973, à la sortie du lycée, il obtient un diplôme de documentaliste. En même temps, il est passionné de lectures et d’écriture, témoignant une extraordinaire inclination pour les langues étrangères. Il connaît aujourd’hui sept langues étrangères, parmi lesquelles le roumain qu’il parle fluidement et écrit impeccablement. De 1981 à 1983, il suit les cours de l’Ecole Supérieure d’Ingénieurs aux Mureaux (région parisienne) , en tant que boursier à « Electricité de France et Gaz de France ». Jean-Yves Conrad est à présent chef de communication dans le cadre d’une unité de cette compagnie, au profil le plus important d’Europe. Dés le premier contact avec l’espace roumain – le 15 août 1981, lorsqu’il fait un voyage sur le littoral de la mer Noire à l’invitation de quelques collègues d’origine roumaine – il se sent attiré par cet « ilôt de latinité dans une mer slave » et remarque, ainsi témoigne t-il fréquemment de l’ «européanisme » de la Roumanie, qu’il a en permanence le sentiment d’être en Roumanie comme chez lui. Il est impressionné autant par l’hospitalité roumaine que par l’extraordinaire chaleur des roumains vis à vis des étrangers, par « l’appétence du roumain envers la culture, son aptitude très particulière d’assimiler les valeurs de l’universalité. » Il n’hésite pas à déclarer, dans une de ses interviews, qu’il a découvert chez les roumains qu’il a connus « l’humanité dans l’une de ses formes les plus pures ». A son retour en France, il commence à apprendre le roumain et s’adonne de toutes ses forces à d’intenses activités pour faire connaître les roumains à la France et au monde, mais aussi parce qu’il a découvert les roumains de France, en particulier ceux de Paris. Encouragé par le journaliste et homme de lettres Ion Andreiță, qu’il a connu à Paris, il devient le directeur-fondateur de la revue La lettre de Roumanie – Scrisoare din România, entreprise qui s’accompagne de la devise qui le rend célèbre et à laquelle il s’identifie : La Roumanie ne m’appartient pas mais j’appartiens à la Roumanie. Il devient le président-fondateur de l’association Langues et cultures européennes et commence à collaborer sur un mode constant au „Courrier de Valcea” étant l’auteur de plus de 300 articles concernant des thèmes culturels publiés dans ce quotidien. Il collabore au „Courrier littéraire et artistique”, revue des Roumains de tous horizons, faisant de constants progrès dans l’apprentissage de la langue roumaine. Suivront des collaborations auprès de prestigieuses revues de culture roumaine, telles que „Magazine historique” ou „la Bibliothèque des Bucarestois”. En conséquence de ses activités soutenues de publiciste en Roumanie, autant que pour le constant intérêt qu’il montre envers le phénomène journalistique de sa terre d’adoption Jean-Yves Conrad devient membre du Club roumain de la presse. Sa naissance en tant qu’écrivain est marquée par la rencontre avec Ion Barbu, auteur du livre « France – Km 0 »qui lui propose d’écrire un volume similaire sur « l’expérience roumaine » des années 1981-1989. C’est ainsi que paraît, en 2001, le premier livre de Jean-Yves Conrad „Roumanie- km. 0 – România – km. 0”, volume bilingue, traduit en roumain par Ion Andreiță et Ioan Barbu. Un peu plus d’un an plus tard, paraît l’un de ses travaux d’exception, Roumanie, capitale... Paris, résultat d’un ambitieux projet d’amener à la surface de la culture européenne un nombre important de roumains devenus également des personnalités françaises, des personnalités marquantes dans tous les domaines culturels. Apparu chez l’éditeur parisien Oxus, le livre ouvre la collection Les Roumains de Paris – Românii din Paris. Aux éditions Junimea de Iasi, l’impression en langue roumaine a également vu le jour d’un travail qui dénombre déjà 1700 personnalités roumaines qui ont laissé leur empreinte dans la culture et civilisation française... Préoccupé en permanence par la transmission et la diffusion des valeurs culturelles mais aussi de la langue roumaine dans l’espace francophone, il compose le guide de conversation franco-roumaine Roumain Express, paru en 2006 aux éditions Dauphin à Paris. Parallèlement à son activité d’écrivain, Monsieur Jean-Yves Conrad a également entrepris une activité de traduction intense et originale dans ce même domaine des valeurs franco-roumaines, transformant l’exercice de traduction en un authentique acte de création. Ainsi , la traduction, en 2003, du livre Tradiții ale gândirii politico-juridice româneşti, de son amie Lia-Maria Andreiță, parue aux éditions „Antim Ivireanul” sous le titre Traditions de la pensée politico-juridique roumaine fut considéré comme un véritable évènement-édition, car le traducteur a enrichi le texte roumain par de nombreuses notes du plus grand intérêt pour les lecteurs francophones. Chez le même éditeur, paraîtra trois ans plus tard la variante en français du livre de Ion Barbu România. Drumul spre Bruxelles – Roumanie. La route vers Bruxelles, résultat d’un complexe labeur de traduction d’un travail comptant plus de 750 pages. En tant que coordinateur principal de la manifestation Le jour où Montesson prit son envol (18 mars 2006) qui célébrait l’anniversaire du centenaire du vol historique de Traian Vuia, il traduit en langue française l’album de Dan Hadârca et sous-titre dans la même langue le film „Traian Vuia – un centnaire à Montesson” réalisé par Anca Filoteanu. L’extraordinaire attachement de l’écrivain et publiciste Jean-Yves Conrad envers la langue et la culture roumaine se retrouve également dans son activité de conseiller éditorial : grâce à ses bons soins, apparaissent deux recueils de vers écrits en français par les poètes roumains George Filip et Ilie Purcaru. Il coordonne la version en français de l’édition bilingue „Panait Istrati. Ecrits essentiels. Scrieri esențiale” (en 5 volumes) aux Editions „Fortuna”, Râmnicu Vâlcea, en 2005. Jean-Yves Conrad continue d’entreprendre de vastes recherches en faveur des Roumains à la Bibliothèque Nationale de France, aux Archives Nationales, et dans divers centres de documentations et d’archives spécialisés. L’exceptionnelle contribution de Monsieur Jean-Yves Conrad dans le domaine de la recherche et de la promotion de la langue et de la culture roumaine lui amène en 2004 une récompense bien méritée quand il est décorée par la Présidence Roumaine de l’Ordre du « Mérite Culturel Roumain » dans le grade d’officier. De même, il est en cours d’admission en tant que membre de l’Union des Ecrivains de Roumanie. Jean-Yves Conrad a constamment affirmé son entière confiance dans le futur de la Roumanie en tant que membre de l’Union Européenne: „La terre médiane, la Roumanie, j’en suis convaincu, saura jouer, depuis la position stratégique idéale où elle se trouve, le rôle éminent qui lui revient et que les hasards de l’Histoire lui ont volé. (...) Je retrouve, dans mes pensées, également mes frères et soeurs de Bessarabie, de Bucovine du Nord et de la région de Herța, car eux aussi ont le droit de s’asseoir à la table de l’Union Européenne à l’avenir avec leur mère patrie, tout comme le font déjà les Roumains de la région de Gyula ou ceux, plus anciens, de Grèce, des monts Pindul.” Ce bref passage en revue dans l’activité journalistique et éditoriale de Monsieur Jean-Yves Conrad nous révèle une forte personnalité, un véritable modèle à suivre. Pour tout ceci, nous vous prions, cher Monsieur Jean-Yves Conrad, de recevoir, en signe de reconnaissance pour votre activité toute entière entreprise pour la promotion des valeurs du monde roumain, ainsi qu’en signe de respect et d’admiration pour la passion, la générosité et la chaleur témoignées envers notre langue et notre culture, le titre de Doctor Honoris Causa de l’Université “Etienne le Grand” de Suceava. Sanda Maria Ardeleanu. (traduction: Nicole Pottier) * Nicole Pottier |
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